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Ukraine au moins 22 personnes décèdent dans l’attaque de la gare de Tchapline

Écrit par le 25 août 2022

Le jour de la fête nationale ukrainienne, une gare de la région de Dnipropetrovsk a été la cible d’une attaque meurtrière. La frappe s’est abattue sur quatre wagons remplis de passagers.

L’Ukraine aurait voulu faire éphémèrement l’impasse, au moins 24 heures, sur les affres de la guerre en célébrant, mercredi 24 août, le jour de l’Indépendance, date de sa séparation de l’URSS en 1991. Or, durant la Fête nationale , qui marquait aussi le début du septième mois de guerre contre la Russie depuis le 24 février, une gare ferroviaire du centre de l’Ukraine a été visée par une frappe russe. Dans une prise de parole relayée par l’Agence France-Presse, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fait état de plusieurs morts dans cette attaque d’un train à Tchapline, dans la région de Dnipropetrovsk. « Pour le moment, il y a 22 morts, dont cinq personnes qui ont brûlé dans une voiture » et un garçon de 11 ans, a détaillé le chef d’État.

Plus tôt dans la soirée, lors d’un discours devant le conseil de l’ONU, Volodymyr Zelensky avait rapporté un premier bilan d’au moins 15 morts et 50 blessés. Il avait précisé que la frappe était tombée « en plein sur les wagons à la gare de Tchapline » et que « quatre wagons passagers » étaient en feu avant l’arrivée des secours. « Le bilan des victimes peut malheureusement s’alourdir. C’est notre vie de tous les jours », avait-il tenu à rappeler.

Tchapline, nouveau Kramatorsk
Tchapline ravive le souvenir encore vif de Kramatorsk. Début avril, cette gare de l’est de l’Ukraine était victime d’un bombardement meurtrier, alors que des centaines de personnes y attendaient d’être évacuées. Au moins 50 morts, dont cinq enfants, et 98 blessés, étaient recensées par les autorités ukrainiennes. Unanimement, la communauté internationale avait condamné l’assaut russe.

« Nous allons nous battre pour l’Ukraine jusqu’au bout », avait proclamé quelques heures avant l’attaque le président ukrainien, précisant qu’il s’agissait de « l’Ukraine tout entière (…) sans aucune concession ni compromis », englobant le bassin du Donbass (est), en partie aux mains de séparatistes prorusses soutenus par Moscou depuis 2014, et la Crimée, annexée par la Russie la même année.

Info LM / AFP