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Pourquoi ce camping de la Costa Brava va devoir démolir 89 bungalows et 4 piscines

Écrit par le 9 mai 2024

Cet établissement catalan, situé dans la baie de Rosas, s’est agrandi au fil du temps et s’est semble-t-il affranchi des règles du plan local d’urbanisme.

C’est un coup d’arrêt net qui vient d’être prononcé à l’encontre du camping La Ballena Allegre II à Sant Pere Pescador dans la baie de Rosas. La direction du territoire a en effet ordonné la cessation d’activité de cet établissement mais aussi la destruction de 89 bungalows et de quatre piscines. L’administration exige également la remise en état des terrains sur lesquels le camping s’est agrandi sans autorisation.

Et la procédure risque de pas s’arrêter là. En effet, d’autres constructions et bâtiments destinés à divers services auraient également été réalisés sans permis. Ils « devront être analysés dans le cadre d’une procédure distincte », fait savoir le Diari di Girona. Plusieurs recours ont été déposés depuis la décision prononcée en février dernier. Dans l’attente de ces recours, la résolution « reste suspendue » et n’est pas exécutoire. Une procédure judiciaire a également été ouverte.

Bande des 100 mètres
Une grande partie du camping se retrouve actuellement sur un terrain non aménageable. Plusieurs plans d’aménagements d’urbanisme ont été mis en place au fil des années depuis la création du camping dans les années 70. Il s’est progressivement agrandi et compte aujourd’hui 324 bungalows et plusieurs piscines. Certains bénéficient d’une simple autorisation municipale. Le décompte fait, il reste cependant 89 constructions sans permis qui sont en plus situés en secteur non aménageable selon le plan d’urbanisme. De plus, elles ne respectent pas la bande des 100 mètres de protection de la zone littorale.

Le Département a donc ordonné leur suppression et leur cessation d’activité, idem pour les quatre piscines jugées « illégales », soulignent nos confrères catalans. La commune défend son action et assure avoir agi conformément à la loi au fil des époques. De plus l’établissement se targue d’être « un modèle de bonnes pratiques, une référence en matière de tourisme durable, très respectueux et impliqué dans son environnement, pour lequel il a été reconnu par de nombreux prix nationaux et internationaux « .

Ceci pourrait arriver à la majorité des campings en France qui ne respecte pas la loi littéral et la loi Alur sur le nombre maximal de mobil homes dans un camping et l’obtention d’une autorisation auprès de leur maire avant chaque saison.

Info LM / AFP