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Mission Artémis. La Nasa veut retourner sur la Lune, mais cette fois l’Europe est de la partie

Écrit par le 25 août 2022

La mission Artémis I, premier volet du projet de la Nasa visant à retourner sur la Lune, doit décoller de Floride le 29 août prochain. Et l’Agence spatiale européenne aura cette fois un rôle déterminant.

L’Humanité veut retourner sur la Lune et, cette fois, l’Europe est de la partie. Car si le programme lunaire Artémis, dont le premier vol d’essai doit décoller le 29 août prochain, se fera bien sous l’égide des Américains de la Nasa, une grande partie de la communauté internationale est impliquée, Europe en tête.

« Avant, on ne faisait que le regarder à la télé. Maintenant, on va toujours le regarder à l’écran mais avec de l’anxiété », a résumé Didier Schmitt, chef du groupe stratégie et coordination de l’Agence spatiale européenne, lors d’une conférence de presse organisée ce mardi 23 août 2022.

Et, le 29 août prochain, cette anxiété européenne sera d’autant plus grande que la participation de l’ESA au programme Artémis est décisive.

C’est en effet l’agence européenne qui a construit ce que les spécialistes appellent l’ESM, « l’European module service », qui est notamment chargé de fournir propulsion, air et eau à la capsule Orion (celle qui abritera des astronautes dans les vols Artémis II et III).

L’Europe au cœur d’Artémis
La participation européenne au programme Artémis ne s’arrêtera pas à ce vol initial. Au total, l’ESA a en effet produit six ESM, pour autant de vols vers notre satellite. « À chaque fois que la Nasa ira sur ou vers la Lune, ça sera avec un module de service européen », rappelle Didier Schmitt.

L’ESA est aussi en charge de concevoir et de produire le module d’habitation de la Lunar Gateway, la station spatiale qui sera installée sur l’orbite de la Lune afin d’en faciliter l’exploration.

Cette participation industrielle, notamment la production des ESM, a permis à l’ESA d’obtenir trois sièges dans des vols à destination de cette station spatiale lunaire. Siège que Thomas Pesquet ambitionne d’occuper.

« Mais on ne veut pas s’arrêter là », avance Didier Schmitt. L’ambition de l’ESA est désormais d’envoyer un Européen sur le sol lunaire. Seulement, pour convaincre la Nasa de faire une place à un Européen lors d’un vol à destination de la Lune, il faudra lui fournir de nouveaux éléments techniques.

Info LM / AFP