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Les douaniers de Port-Saint-Louis et Fos-sur-mer saisissent près de 900.000 articles de contrefaçon

Écrit par le 8 juin 2023

Les douaniers de Fos Port-Saint-Louis-du-Rhône annoncent ce mercredi 7 juin une saisie exceptionnelle d’articles de contrefaçons. De lourds soupçons pesaient sur des containers localisés sur une zone portuaire de Marseille.

Une saisie record de produits de contrefaçon, en provenance de Chine, a été effectuée par les douanes de Fos-sur-mer et Port-Saint-Louis-du-Rhône, dans les Bouches-du-Rhône. “Au total 54 marques d’articles de luxe et automobiles sont concernées”, indique le bureau des douanes de Marseille dans un communiqué. 25.000 montres sous écrin accompagnées d’un faux certificat, des cartouches de cigarettes de contrebande, des étiquettes imitant des marques et logos… les articles étaient très variés.

En tout, 891.625 produits ont été interceptés par les douanes. La valeur des marchandises avoisine 168 millions d’euros. Les articles ont été stockés sur un terminal portuaire à Marseille, dans trois containers distincts.

Le 19 avril dernier, l’Unité Ciblage Maritime de Marseille (UCIMAR) repère un premier contener qui éveille des soupçons. Deux autres containers sont en attente, en provenance d’un expéditeur chinois. Les autorités bloquent les deux autres conteneurs, pour les analyser. Les cargaisons regorgaient de plus de 400.000 marchandises chacune.

La dernière saisie en date à Fos-sur-Mer, remonte à 2017. Un trafic de bijoux avait été suspendu, contenant des taux de plomb et de cadmium qui dépassaient largement les normes de sécurité.

La contrefaçon alimente une économie souterraine
La contrebande est le fruit de réseaux de criminalité structurés, qui ruissellent sur d’autres activités illégales, le terrorisme et la prostitution notamment.

La perte fiscale liée à la contrefaçon représente un manque à gagner de 2 milliards d’euros pour l’Hexagone. Ces réseaux opaques ont une incidence aussi sur le marché de l’emploi, 38.000 ne peuvent être pourvus, selon l’Office Européen pour la propriété intellectuelle, l’EUIPO.

Trois marques ont décidé de porter plainte auprès du Tribunal Judiciaire de Tarascon. Les autres articles prohibés ont été détruits.

Info LM / AFP