L’enseigne de produits de la maison à petits prix GiFi est en vente
Écrit par Admin le 18 novembre 2024
La rumeur planait elle est confirmée. Les repreneurs potentiels peuvent se manifester dès lundi. Les 6 500 collaborateurs veulent savoir dans quelles mains ils vont tomber.
“Les idées de génies”, slogan des magasins GIFI, ne rapportent plus. Coup dur pour le fondateur de l’entreprise en 1981 à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne), Philippe Ginestet – 27e fortune de France – qui donnera ses initiales à l’enseigne : GI pour Ginestet, FI pour Philippe. Philippe Ginest est actionnaire majoritaire à travers une structure familiale et 5% détenus par le personnel. La banque d’affaires Lazard est mandatée pour trouver un repreneur. Les candidats peuvent se manifester à partir de lundi 18 novembre.
De lourds problèmes informatiques
GIFI, ce sont 6 500 collaborateurs répartis dans 700 points de vente et une présence à l’international. L’entreprise ne s’est pas remise d’une panne informatique géante qui l’a touchée en 2023. Panne liée à un changement de logiciel interne. De quoi faire perdre la tête à tout bon directeur financier. Le système d’information interne grippé a eu pour conséquence de ne plus voir remonter correctement au siège les données du terrain (ventes en magasins). Une chaîne qui part en vrille avec pour conséquences un mauvais réapprovisionnement depuis les entrepôts, une perte de chiffre d’affaires, donc de bénéfices… des fournisseurs payés de manière aléatoires et procédures judiciaires engagées.
On voit bien la spirale infernale, mais les problèmes informatiques ont été réglés et les stocks réapprovisionnés pour les fêtes de fin d’année 2024. L’entreprise est sur un créneau porteur avec ses produits à petits prix à l’heure du pouvoir d’achat en berne. Reste que son avenir n’est plus entre les mains de son fondateur, Philippe Ginestet, dit GiFi donc, âgé de 70 ans. Dans quelles mains va tomber l’enseigne ? Un géant de la distribution du type Carrefour ? Un spécialiste du hard discount ? Un destockeur ? Quequle 6 500 collaborateurs veulent aujourd’hui savoir dans quelles mains ils vont tomber.
Info LM / AFP