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L’autopsie du collégien qui a chuté après avoir été vacciné confirme le décès par « traumatisme crânien »

Écrit par le 31 octobre 2023

Un collégien qui avait reçu la première dose du vaccin contre le papillomavirus est décédé vendredi au CHU de Nantes.
Pris d’un malaise, l’adolescent était tombé sur le crâne juste après sa vaccination, dans son collège, le 19 octobre.
La cause de la mort est liée à un traumatisme crânien, révèle l’autopsie. La cause du malaise doit être précisée par des investigations complémentaires.

Au lendemain de l’annonce du décès d’un collégien victime d’un malaise quinze minutes après une injection vaccinale contre le papillomavirus (HPV) le 19 octobre à Saint-Herblain (Loire-Atlantique), le procureur de la République de Nantes a dévoilé les résultats de l’autopsie. Celle-ci confirme un décès lié à un traumatisme crânien. « Après avoir eu cette vaccination, l’élève a indiqué qu’il ne sentait pas bien. Il a été assis sur une chaise. Et, quelques instants plus tard, il est tombé lourdement sur l’arrière de la tête », explique Renaud Gaudeul, procureur.

« L’autopsie a révélé que l’origine du décès résidait dans la survenue d’un traumatisme crânio-cérébral, poursuit Renaud Gaudeul. Nous ne disposons d’aucun élément permettant d’affirmer que le produit vaccinal est lui-même à l’origine du décès. L’origine du décès est la blessure causée par la chute. »

Une enquête préliminaire pour homicide involontaire a été ouverte par le parquet de Nantes. Elle vise à établir les « conditions de prise en charge du mineur avant, pendant et après cet acte de vaccination », précise le procureur. Des investigations complémentaires, une expertise médicale en particulier, seront menées pour déterminer l’origine du malaise.

« Stress provoqué par la vaccination »
La victime est un garçon âgé de 12 ans et scolarisé en 5e. La séance de vaccination s’est déroulée le 19 octobre dans l’enceinte de son établissement scolaire, le collège privé Saint-Dominique à Saint-Herblain, en banlieue nantaise. Hospitalisé directement après sa chute, l’adolescent est finalement décédé vendredi 27 octobre.

« Ce type de malaise peut survenir du fait du stress provoqué par la vaccination mais est sans lien avec le produit vaccinal ou à un défaut de qualité du vaccin », assure l’Agence régionale de santé (ARS) des Pays-de-la-Loire.

Devant l’Assemblée nationale, lundi, le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, a déclaré, lu aussi, que ce type de malaise était « le principal effet indésirable de toute forme de vaccination » et qu’il n’avait « pas de lien avec le produit injecté ». « A l’heure où je vous parle, ce sont à peu près 20.000 vaccins qui ont été injectés, c’est le seul événement indésirable grave, tragique, que nous avons eu à connaître », a affirmé le ministre.

La campagne de vaccination contre le HPV a démarré début octobre pour les élèves de 5e. Chaque année en France, les « papillomavirus humains » sont responsables de plus de 6.000 nouveaux cas de cancers, le plus souvent du col de l’utérus.

Info LM / AFP