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Un nouveau virus baptisé Langya-Henipavirus découvert en Chine

Écrit par le 11 août 2022

Les autorités sanitaires de Taïwan ont annoncé l’apparition d’un nouvel agent pathogène dans les provinces chinoises. 35 personnes auraient été infectées par ce virus qui se transmettrait de l’animal à l’homme.

Les autorités sanitaires de Taïwan ont annoncé la découverte d’un nouveau virus, après une étude menée par des scientifiques, rapporte Taipei Times mardi 9 août 2022. Le nouvel agent pathogène, baptisé Langya-Henipavirus (LayV), est apparu dans les provinces chinoises du Shandong et du Henan, précise The Independent .

D’après les premières informations connues, ce nouveau virus semble proche du Covid-19 puisqu’il se transmet des animaux aux hommes. Un test réalisé sur 25 espèces animales révèle que le virus a majoritairement été diagnostiqué chez les musaraignes. Les petits mammifères pourraient ainsi être un réservoir naturel de LayV.

Aucune transmission interhumaine n’a été signalée pour le moment.

Le directeur adjoint du Centre de contrôle des maladies (CDC) de Taïwan, Chuang Jen-Hsiang, a déclaré dimanche 7 août qu’au moins 35 personnes ont déjà été infectées par ce nouveau virus. Aucun décès n’a pour l’heure été recensé.

La situation ne semble toutefois pas alarmante à cette heure-ci puisque ces 35 cas ont été recensés entre avril 2018 et août 2021, comme le souligne le professeur François Balloux de l’UCL Genetics institute sur Twitter.

Pas de vaccin pour les virus de cette famille
Une étude publiée dans le New England journal of medecine, le 4 août dernier, rapporte que les malades du Langya-Henipavirus étaient touchés par une forte fièvre. Toux, épuisement, perte d’appétit, ou encore diminution des globules blancs font aussi partis des symptômes constatés.

Le LayV fait partie de la famille des Henipavirus, qui compte deux virus précédemment identifiés : Hendra et Nipah. Aucun vaccin n’existe aujourd’hui pour contrer leurs effets. Dans les cas graves, le taux de mortalité peut atteindre 75 %, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Info LM / AFP