Mort du béluga égaré dans la Seine, euthanasié pendant son transport vers Ouistreham
Écrit par Admin le 10 août 2022
Fin tragique pour le béluga égaré dans la Seine. Le préfet du Calvados annonce ce mercredi que le cétacé de 800 kilos découvert il y a plus d’une semaine dans la Seine est mort. Il a dû être euthanasié lors de son transfert d’une écluse de l’Eure au port de Ouistreham, a annoncé la préfecture du Calvados. « Les vétérinaires ont constaté une dégradation de son état et de ses activités respiratoires (…).
L’animal était en anoxie (une diminution de la quantité d’oxygène) et ventilait insuffisamment. La souffrance étant évidente pour l’animal, nous avons décidé qu’il n’était pas pertinent de le relâcher et qu’il fallait procéder à son euthanasie », a indiqué Florence Ollivet-Courtois, l’une des vétérinaires du Sdis qui a supervisé l’opération.
La décision de l’euthanasier a été prise de façon « collégiale » avec l’ensemble des vétérinaires, a complété le sous-préfet du Calvados, Guillaume Lericolais. Des examens médicaux vont être poursuivis sur l’animal marin. Après six heures d’efforts, le béluga, dont l’état de santé a été jugé « alarmant », avait été soulevé cette nuit dans un filet tracté par une grue et déposé sur une barge, où il avait été immédiatement pris en charge par une dizaine de vétérinaires. « Nous sommes effondrés de cette issue tragique que nous savions fort probable mais nous remercions infiniment tous ceux qui ont œuvré à cette mobilisation sans précédent », a réagi l’ONG Sea Sheperd sur Twitter. Particulièrement affaibli Le cétacé, dont la présence dans la Seine était exceptionnelle, apparaissait comme particulièrement affaibli. Il ne s’était pas alimenté depuis plusieurs jours, malgré les efforts des vétérinaires. D’après Sea Shepherd France, il n’avait « plus d’activité digestive ». L’animal avait alors reçu « une perfusion pour se réhydrater ».
Sa présence avait suscité un vif émoi, au-delà même des frontières françaises. Il devait rejoindre Ouistreham pour être ensuite placé dans une écluse d’eau de mer, avant d’être relâché en pleine mer. Il s’agissait, selon les experts, du second béluga connu en France après qu’un pêcheur de l’estuaire de la Loire en avait remonté un dans ses filets en 1948.
Une orque, avait déjà été observée dans la Seine en mai, entre Rouen et Le Havre. Elle avait finalement été retrouvée morte et une autopsie avait privilégié un décès par inanition.
Info LM / AFP