Guerre en Ukraine : le bilan de la frappe sur un immeuble passe à 26 morts
Écrit par Admin le 11 juillet 2022
Le bilan de la frappe russe ayant touché un immeuble d’habitation dans la nuit de samedi à dimanche à Tchassiv Iar, dans l’est de l’Ukraine, est monté lundi à 26 morts, ont annoncé les secours ukrainiens.
“Au total, 26 personnes ont été retrouvées et extraites des décombres depuis le début des travaux, et neuf personnes ont été secourues”, a indiqué sur Facebook la branche locale du Service ukrainien des situations d’urgence. Les secours n’ont pas précisé combien de personnes se trouvaient encore sous les décombres.
Tchassiv Iar, une petite ville de 12 000 habitants, est située dans la région de Donetsk qui constitue l’objectif prioritaire des troupes russes après leur capture revendiquée de la région voisine de Lougansk. Des journalistes de l’AFP arrivés sur place dimanche après la frappe ont vu l’immeuble partiellement effondré, des secouristes et une pelleteuse s’attelant à déblayer les lieux.
Lundi, le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov, a affirmé que “plus de 300” combattants ukrainiens ont été tués dans une frappe sur Tchassiv Iar mais il n’a pas évoqué l’immeuble d’habitation touché, parlant à la place de “missile de haute précision” ayant détuit un “point de déploiement” de l’armée ukrainienne.
Parallèlement, six civils ont été tués et 31 blessés lundi à Kharkiv (nord-est) dans des frappes ayant touché la ville lundi matin, a annoncé le parquet régional.
“Vers 10h00 (07h00 GMT), le pays agresseur a tiré des tirs d’artillerie à partir de systèmes de lance-roquettes multiples sur des zones résidentielles”, a-t-il indiqué dans un communiqué: “31 personnes ont été blessées dont deux enfants de quatre et 16 ans. Six civils, dont un jeune homme de 17 ans et son père, ont été tués”.
L’armée russe, qui a annoncé début juillet avoir pris le contrôle de la région de Lougansk, vise maintenant celle de Donetsk pour occuper l’ensemble du bassin minier du Donbass. Celui-ci est partiellement contrôlé depuis 2014 par des séparatistes soutenus par Moscou après l’annexion russe de la péninsule ukrainienne de Crimée.
Info LM / AFP