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‎Haendel : une vie musicale de dévotion‎

Écrit par le 23 janvier 2018

‎Un grand cadeau à la musique est entré dans le monde le 23 février 1685 à Halle, en Allemagne. Une vie d’un grand intérêt musical; un talent incroyable qui allait devenir un phare pour beaucoup à travers le continent européen et s’étendre sur des siècles au-delà de sa vie. C’est une vie qui deviendrait centrée autour d’un grand mystère de la façon dont le talent musical s’épanouirait en un cadeau reconnu et célébré; une vie qui modifierait le paysage musical et le domaine du culte spirituel en 24 jours, et une vie qui deviendrait si influente qu’elle dicterait les compositions musicales pendant de nombreuses années par la suite.‎

‎Une vie musicale qui, au début, aurait du mal à exister ; une vie qui restera à jamais connue chez George Frideric Haendel. C’est à travers Haendel que nous attribuons de nombreuses grandes réalisations musicales; réalisations dans le mélange de textures homophoniques et polyphoniques, à travers la création de ses propres œuvres uniques à travers le processus de combinaison des traditions musicales allemandes, italiennes, Français et anglaises dans ses Oratorios anglais très réussis. Et surtout grâce aux effets durables du plus grand cadeau de Haendel au monde et au monde de la musique : Le Messie. Mais comment le travail de ce musicien unique laisse-t-il une impression aussi forte sur la musique que nous avons aujourd’hui ? Qu’est-ce qui pourrait faire de la musique de Haendel quelque chose qui serait salué comme électrique, mémorable, unique et même avant-gardiste? Et surtout, comment une personne pourrait-elle modifier l’idiome musical par une seule création de vingt-quatre jours d’un cadre de la vie du Christ? À travers ces questions, j’explorerai l’impact de Haendel sur la musique d’une manière qui met en lumière l’importance de Haendel en tant que musicien, enseignant, inventeur et en tant que conservateur religieux. C’est avec Haendel que nous créditons beaucoup d’avancement musical.‎

‎L’adversité dans la vie de Haendel était quelque chose qu’il a rencontré très tôt dans la vie. Dès son plus jeune âge, Haendel s’est retrouvé face à un père qui ne soutenait pas une carrière dans la musique, en fait son père était une personne qui détestait beaucoup la musique; notant qu’il s’agissait d’un passe-temps qui servait uniquement à mettre en lumière la faiblesse de caractère d’une personne. C’est son père qui souhaitait qu’il s’efforce d’obtenir une carrière d’avocat, un poste qui s’accompagnerait d’une grande sécurité en position et d’une stabilité financière. C’était quelque chose que Haendel lui-même devrait accepter, car il était lui-même né avec « des signes d’une ambition féroce, né d’une conscience de sa supériorité en tant que musicien, et avec une détermination à maintenir son indépendance ». Cette détermination à faire progresser ses compétences musicales est devenue une tâche qui a demandé beaucoup de travail acharné et convaincant; bien que ce soit la mère de Haendel qui ait donné accès à un clavicorde caché dans le grenier de la famille. Les heures passées à se cacher de son père dans le grenier, couvrant les cordes du clavicorde avec du tissu pour amortir le son, ont permis au jeune George de prendre le temps de pratiquer son développement musical et finalement la connaissance de la façon de jouer à la fois du clavicorde et de l’orgue. Cette première étude est probablement ce qui a sauvé la carrière musicale de Haendel, car c’est pendant le temps coincé dans le grenier qu’un jeune duc qui passait par là a entendu le jeune George jouer dans le grenier et a été tellement ému par ce qu’il a entendu, qu’il s’est arrêté pour écouter. Après avoir entendu le jeune George jouer de l’orgue, le duc supplia le père de George de lui permettre de se rendre à Berlin et de commencer à prendre des cours de musique. Le jeune Haendel a commencé à prendre des leçons à l’âge de huit ans et a facilement pu conquérir l’apprentissage du violon, des techniques de composition et de théorie, du clavecin et renforcer les compétences de jeu d’orgue. À l’âge de 11 ans, il semblait qu’un professeur de musique pouvait enseigner à George; c’est à ce moment-là que le père de George a commencé à se mettre en colère et a de nouveau exprimé son désir que George cesse de jouer de la musique, et rentre chez lui et fasse ce qu’il voulait. Haendel, à la demande de son père, est en fait rentré chez lui, pour arriver sur le lit de mort de son père. Ce fut une période sombre de lutte pour le jeune Haendel, contraint d’honorer les souhaits de son père, George décida qu’il valait mieux s’en tenir à ses études de droit; bien que pendant cette même période, il a continué à aiguiser les compétences musicales qu’il savait qu’il possédait. C’est à cette époque que Haendel commence à écrire des cantates pour les différentes églises dans lesquelles il sert en tant qu’organiste. C’est le service dans la musique qui a interpellé Haendel, et au moment où il a atteint l’âge de dix-huit ans, Haendel avait réalisé que c’était en fait son destin de devenir un grand musicien en notant qu’il était destiné à améliorer ses capacités musicales et sa connaissance de la musique. […]‎