En ce moment

Titre

Artiste

Emission en cours

Background

Budgets en hausse pour l’Élysée et l’Assemblée : “aux parlementaires d’en décider”, lance le ministre du Budget sur TF1

Écrit par le 13 octobre 2024

Laurent Saint-Martin, ministre chargé du Budget et des Comptes Publics, était l’invité du 13H de TF1.
Interrogé par Audrey Crespo-Mara sur les dotations en hausse de l’Élysée, du Sénat et de l’Assemblée, il a préféré renvoyer la question aux débats parlementaires.

Je ne demande pas aux Français de se serrer la ceinture”, a réagi le ministre en charge du Budget, interrogé sur TF1 par Audrey Crespo-Mara par ce paradoxe, de prôner l’austérité tout en augmentant les budgets de l’Élysée et du Parlement . Laurent Saint-Martin rejette même l’idée d’un “budget d’austérité”. “C’est faux”, a-t-il martelé, tout en jugeant ces questions “légitimes”.

“Les Français ont aussi besoin d’institutions solides.”

“Tous ces budgets-là, sans exception, seront soumis au Parlement”, a-t-il promis, “si le débat parlementaire estime que nous devons financer différemment nos institutions, c’est à eux d’en décider”. L’ancien socialiste, rallié à Emmanuel Macron depuis 2016, a néanmoins estimé que “les Français ont aussi besoin d’institutions solides”, esquissant sa propre position sur la question. “Ils ont aussi besoin de représentants qui puissent bien faire leur travail. Et si, encore une fois, le Parlement décide autrement, il est souverain”, a-t-il rappelé.

Dans le projet de loi de finances pour 2025, présenté ce jeudi par le gouvernement, de nombreux ministères se voient amputés d’une partie de leurs dotations, dans le cadre des économies de 40 milliards demandées par le Premier ministre. Ce n’est pas le cas de l’Élysée, qui voit la sienne augmenter de 3 millions d’euros, pendant que celle de l’Assemblée nationale monte de 10,3 millions d’euros, et celle du Sénat de 6 millions. Le budget alloué représente une augmentation de 2,5% par rapport à 2024, a tenu à préciser l’Élysée ce vendredi soir. Et entre 2018 et 2024, avec “une inflation cumulée de 16,06%” et l’augmentation du salaire minimum “de 16,6%”, “les dépenses totales de la présidence n’ont augmenté que de 15%”.

Le budget 2025 esquissé par Michel Barnier prévoit un total de 40 milliards d’économies, qui concerneront notamment les collectivités locales, les policiers ou encore les enseignants.

Info LM / AFP