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1er-mai : le journaliste Rémy Buisine porte plainte contre des policiers

Écrit par le 5 mai 2023

Rémy Buisine, 32 ans, a été reçu à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) et a déposé sa plainte vendredi après-midi

Le journaliste de Brut Rémy Buisine a déposé une plainte ce vendredi auprès de la police des polices, visant deux fonctionnaires qu’il accuse de l’avoir frappé volontairement lors de la manifestation du 1er-mai à Paris, a-t-il annoncé à l’AFP.

Rémy Buisine, 32 ans, a été reçu à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) et a déposé sa plainte vendredi après-midi.

Vidéo diffusée sur Twitter à l’appui, il dénonce un coup de matraque et un coup de pied infligés par deux policiers lors de la manifestation alors qu’il était “au sol après avoir reçu un coup de bouclier”.

“Un policier se détourne pour me mettre un coup de matraque dans l’épaule, un second dans la foulée me donnera un coup de pied dans la tête”, souligne le journaliste qui s’est fait connaître par sa couverture, téléphone à la main et en direct, des mouvements sociaux tel celui des “gilets jaunes” pour le média en ligne Brut.

Le journaliste estime avoir été “pris pour cible intentionnellement”. Il a affirmé le lundi 1er mai sur Twitter avoir également “pris une grenade désencerclante dans les pieds”.

Sur Twitter, la préfecture de police a indiqué jeudi qu’une enquête administrative sur tous ces faits avait été ouverte dès le 1er mai.

L’ONG Reporters sans frontières (RSF) avait appelé fin mars le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin à “mettre fin aux violences policières contre les journalistes” lors des manifestations contre la réforme des retraites. Déjà, elle pointait du doigt le cas de Rémy Buisine, “agressé à deux reprises par des agents et empêché de faire son travail”, selon RSF.

Une enquête préliminaire est ouverte à Paris depuis la fin novembre 2020, portant sur des “violences par personne dépositaire de l’autorité publique” dont Rémy Buisine aurait déjà été victime lors de l’évacuation d’un camp de migrants à Paris.

Info LM / AFP